C’est une de mes affirmations dans l’un de mes posts précédents. J’espère ne choquer personne, mais c’est une réalité qui m’a fait émigré. Déjà, en Irlande, il suffisait de regarder les informations, pour ne plus avoir ce regard chauviniste sur le monde. Encore aujourd’hui, je me demande si cette vision oblique est une attitude naturelle des journalistes français, ou alors une décision de leur part et de leur direction, pour plaire à l’audimat.
Voyez le conflit en Ethiopie (j’étais en Irlande alors). Les journalistes irlandais faisaient clairement un compte rendu de la situation, puis parlaient de l’action irlandaise sur place. Les mêmes informations en France ont été traitées de manière nombriliste : la situation sur place avec les américains et les français. Point ligne. Il n’y avait pas de place pour imaginer qu’une autre nation ait eue une action. A la fin, les informations sont justes, mais biaisées.
Résultats : les Français, lorsqu’ils sortent de leur territoire national (ce qui est rare : « la France est tellement bien, elle est comparable – sinon mieux – que les Etats-Unis »), gonflent le torse et affichent fièrement leur nationalité gauloise. Les étrangers voient alors arrivés ces hordes de touristes et de business man hexagonaux, arrogants et prétentieux, insistant sur le fait que leur pays fait tout et mieux que les autres. On se demande – à ce point – pourquoi les choses vont si mal en France, et pourquoi certains autres pays font mieux…
C’est là une spécialité schizophrénique, qui veut que le Français soit particulièrement orgueilleux de son pays, mais qu’il le critique continuellement, dès qu’il rentre à la maison.
Résultat : mes compatriotes sont bien accueillis (car la France est la France, Paris est Paris, une ville magnifique, etc.), mais, comme ils traitent tous les étrangers (exceptés les américains et les allemands) comme des pays du tiers mondes, la réaction des étrangers (du moins certains qui n’aiment pas se faire marcher sur les pieds) et de les traiter de manière au moins aussi arrogantes.
Bref, mes expériences à l’étranger, m’ont inoculé un peu de relativisme face à mes origines. Il y a des choses très bien qui se font ailleurs qu’en France ; en être conscient représente – pour moi - un grand pas pour avancer encore plus vite.
Voyez le conflit en Ethiopie (j’étais en Irlande alors). Les journalistes irlandais faisaient clairement un compte rendu de la situation, puis parlaient de l’action irlandaise sur place. Les mêmes informations en France ont été traitées de manière nombriliste : la situation sur place avec les américains et les français. Point ligne. Il n’y avait pas de place pour imaginer qu’une autre nation ait eue une action. A la fin, les informations sont justes, mais biaisées.
Résultats : les Français, lorsqu’ils sortent de leur territoire national (ce qui est rare : « la France est tellement bien, elle est comparable – sinon mieux – que les Etats-Unis »), gonflent le torse et affichent fièrement leur nationalité gauloise. Les étrangers voient alors arrivés ces hordes de touristes et de business man hexagonaux, arrogants et prétentieux, insistant sur le fait que leur pays fait tout et mieux que les autres. On se demande – à ce point – pourquoi les choses vont si mal en France, et pourquoi certains autres pays font mieux…
C’est là une spécialité schizophrénique, qui veut que le Français soit particulièrement orgueilleux de son pays, mais qu’il le critique continuellement, dès qu’il rentre à la maison.
Résultat : mes compatriotes sont bien accueillis (car la France est la France, Paris est Paris, une ville magnifique, etc.), mais, comme ils traitent tous les étrangers (exceptés les américains et les allemands) comme des pays du tiers mondes, la réaction des étrangers (du moins certains qui n’aiment pas se faire marcher sur les pieds) et de les traiter de manière au moins aussi arrogantes.
Bref, mes expériences à l’étranger, m’ont inoculé un peu de relativisme face à mes origines. Il y a des choses très bien qui se font ailleurs qu’en France ; en être conscient représente – pour moi - un grand pas pour avancer encore plus vite.
Comments
C'est à cause de l'envie pour ce sentiment d'orgueil national qui nous manque (et qui n'aurait pas raison d'etre), que nous pardonnons à nos cousins tous les jours ...