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Revue de presse (atypique) : le nouvel Observateur du 22 septembre 2005

Vous allez vous demander quelle mouche me prend de parler de cet hebdomadaire dans un blog destiné aux relations commerciales entre la France et l’Italie. Et bien, chose passionnante, mais cette semaine, le Nouvel Obs consacre 8 pages complètes sur les expatriés français (dont je fais parti). Tous les chiffres y sont : ainsi nous sommes 74800 en Italie, pratiquement autant qu’en Israël (71100), l’Algérie (71000), mais bien moyen qu’en Espagne (124500), l’Allemagne, la Suisse et la Belgique et l’Angleterre (qui naviguent entre 160000 et 200000), mais ce n’est rien par rapport aux Etats-Unis avec plus de 280000 Français expatriés. Le 1er article explique pourquoi les Français semblent peu s’expatrier (par rapport aux italiens par exemple), et les motivations des départs actuels : personnellement, je me retrouve dans diverses explications ; bourses pour étudier à l’étranger (Irlande), rencontre de ma femme italienne qui étudiait en France, départ pour l’Italie pour connaître une expérience professionnelle à l’étranger. A mon avis, il n’y a jamais qu’une seule raison à l’expatriation volontaire, mais un terreau constitué de plusieurs éléments favorisants.

Je note également cette citation de Pascal Baudry (français expatrié aux Etats-Unis depuis 20 ans) et avec laquelle je suis partiellement d’accord : « [Les Français] veulent s’établir aux Etats-Unis […] pour ne plus reste en France, qui leur apparaît sur la pente du déclin. » Je ferai un jour participer mon frère, qui, lui s’est expatrié en Australie, et lui poser les questions de ses motivations. Mais je pense pouvoir déjà conclure, à son sujet, qu’il a connu une carrière professionnelle qu’il n’aurait jamais pu connaître en Europe.

Ainsi, le Nouvel Obs décrypte le succès irlandais, qui reste le pays le plus formidable que j’ai connu, à l’occasion de mes études. Ainsi, comme je l’avais écris – dans mon mémoire de marketing international en 1993 – l’Irlande gagnerait son pari de développement si elles développaient des entreprises « coussin », c'est-à-dire un tissus de petites entreprises, nécessaires aux grosses… 12 ans plus tard, c’est un pari gagné, semble-t-il.

Autres articles intéressants l’Italie :

Le Pape reçoit Oriana Fallaci, l’emblème de la croisée anti-islamique et turque.

Et Un article sur Antonio Fazio, le gouverneur de la Banque d’Italie, qui est au centre de la vie politique italienne de puis qu’il a favorisé l’OPA d’une banque italienne contre une institution néerlandaise sur une autre banque italienne. Malheur à lui, il a été enregistré. Mais malgré le scandale, personne n’a réussi à le faire démissionner. Apparemment catholique ultra-praticant, il était soutenu par Berlusconi jusqu’à peu, et par la Lega Nord, dont on connaît les positions ultra nationaliste et populiste. Petite erreur du Nouvel Obs (ou omission) : la banque italienne a vendu les actions issues de l’OPA à son concurrent néerlandais, car elles avaient été bloquées par le parquet de Milan.

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