
La pillule RU486 est de nouveau testé à Turin, à l'Hopital Sant'Anna. De nouveau, en effet, car, 20 premières femmes l'avaient utilisée (avec succès, si l'on peut dire) début septembre. Mais les polémiques engendrées par l'idée qu'une femme puisse avorter "sans douleur" ont été telles que des inspecteurs du ministère sont venus de Rome. Meme, l'absortion de la pillule devait se faire sans hospitalisation. Maintenant, une hospitalisation sera nécessaire jusqu'à la prise de la seconde pillule.
Moi qui croyait que cette pillule - qui ne résout rien, mais simplifie l'avortement - était rentrée dans les moeurs mondiales depuis belle lurette, je me rends compte que sa simple expérimentation des années après son approbation en France est difficile de l'autre coté des Alpes. Le siège de la religion catholique chrétienne est à Rome et on le ressent au niveau des décisions politiques italiennes. Toujours est-il que la Présidente de Région, Mercedes Bresso (centre gauche), pousse pour que l'expérimentation aille jusqu'au bout. Son ex-Président de Région, Enzo Ghigo (droite) a une position "centrale". Seul le ministre Storace (droite) semble s'y opposer. Plus d'articles ici et là.
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