
Dimanche, Silvio Berlusconi a senti ses oreilles sifflées, de la part de la TV française : tout d'abord, c'est Arret sur Image, qui a consacré un reportage (à voir ici) sur l'émission de Celentano, RockPolitik.
L'émission a été encensée, car elle était présentée comme un avre de liberté dans un monde média italien à la botte de Berlusconi. Ce qui est vrai. Mais, pour moi qui la voit, je fais le parrallèle avec Michael Moore et son Farheinet 9/11 : la critique est tellement partisane, qu'elle devient peu crédible. Cela ne fait que renforcer ceux qui sont sont déjà convaincus et les présentateurs (Michael Moore ou Celentano), qui jouent également aux victimes de la censure. Je préfère largement les présentateurs tels Biaggi ou Santoro (déjà cité dans un post précédent), qui sont font appels à tous les acteurs de la scène italienne, mais qui ont été virés.
Par ailleurs, le meme jour, les Guignols de L'info ont consacré un scketch sur Silvio Berlusconi qui torture un journaliste dans une cuisine. Dur dur d'etre chef du gouvernement italien.
Bref, la critique s'organise depuis l'extérieur, mais, en Italie, il reste encore du chemin. Il faudra attendre, peut-etre, les élections d'Avril 2006, pour qu'un point de vue pondéré (et humoristique, aussi) voit le jour dans la botte italienne.
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