J'apporte ma contribution à la polémique concernant la burqa, et plus exactement, concernant la conduite avec une burqa ou un niqab.
L'avis des non-croyants doit être pris en compte, mais un soupçon d'intolérance ou de racisme existent toujours dans les propos condamnant des pratiques religieuses des immigrés en France, alors que cette présomption ne s'applique plus à la condamnation élaborée par un Fidèle non-français.
Or, j'ai récemment évoqué l'affaire de la conductrice voilée de Nantes avec un pratiquant marocain. Tout d'abord, il m'a confirmé que l'Islam ne demande pas que les femmes portent une burqa ou un niqab. Donc la décision de certaines personnes de revêtir le voile intégral ne reflète en rien et ne devrait pas être associé à la pratique quotidienne de la religion musulmane.
Par ailleurs, la conductrice nantaise voilée prétendait que le port du voile intégral - qui lui couvrait complètement la tête et limitait le mouvement de ses membres - ne gênait pas sa conduite, ce qui constituait la base de sa requête contre l'amende infligée. Mais, mon interlocuteur nord-africain a ajouté que les conductrices casablancaises vêtues d'une burqa représentaient un danger pour la circulation.
Les propos reportés ci-dessus doivent être contrebalancé par l'avis de Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française : ce dernier se préoccupe de la réaction que pourraient avoir les habitants d'Arabie Saoudite, à la promulgation d'une loi pour l'interdiction de vêtement cachant le visage. Un reporter de la chaine d'information continue arabe Al Jazira, interviewé sur France 24, le rejoignait en ce sens, en soulignant la relative inquiétude que provoquait ce débat au Moyent Orient : il se demandait - ironiquement - comment réagiront les policiers français lorsque les femmes des richissimes princes saoudiens poseront le pied sur le sol français.
L'avis des non-croyants doit être pris en compte, mais un soupçon d'intolérance ou de racisme existent toujours dans les propos condamnant des pratiques religieuses des immigrés en France, alors que cette présomption ne s'applique plus à la condamnation élaborée par un Fidèle non-français.
Or, j'ai récemment évoqué l'affaire de la conductrice voilée de Nantes avec un pratiquant marocain. Tout d'abord, il m'a confirmé que l'Islam ne demande pas que les femmes portent une burqa ou un niqab. Donc la décision de certaines personnes de revêtir le voile intégral ne reflète en rien et ne devrait pas être associé à la pratique quotidienne de la religion musulmane.
Par ailleurs, la conductrice nantaise voilée prétendait que le port du voile intégral - qui lui couvrait complètement la tête et limitait le mouvement de ses membres - ne gênait pas sa conduite, ce qui constituait la base de sa requête contre l'amende infligée. Mais, mon interlocuteur nord-africain a ajouté que les conductrices casablancaises vêtues d'une burqa représentaient un danger pour la circulation.
Les propos reportés ci-dessus doivent être contrebalancé par l'avis de Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française : ce dernier se préoccupe de la réaction que pourraient avoir les habitants d'Arabie Saoudite, à la promulgation d'une loi pour l'interdiction de vêtement cachant le visage. Un reporter de la chaine d'information continue arabe Al Jazira, interviewé sur France 24, le rejoignait en ce sens, en soulignant la relative inquiétude que provoquait ce débat au Moyent Orient : il se demandait - ironiquement - comment réagiront les policiers français lorsque les femmes des richissimes princes saoudiens poseront le pied sur le sol français.
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